Les défis de l’intégration socio-économique au Québec
June 10, 2021Le Covid n'a pas seulement paralysé l'économie, la politique et le domaine de la santé, il a aussi fait ressortir les côtés les plus sombres et amers de l’humanité.
En effet, lorsque nous étions cantonnés dans nos domiciles, la violence et la noirceur recouvraient les murs de certaines maisons. Des femmes et des hommes étaient en proie à de multiples formes de violences.
Ils prenaient des coups, étaient victimes de sévices physiques ou verbaux. D’ailleurs à l’époque, les chiffres tiraient déjà la sonnette d’alarme. En effet, Ils décrivaient déjà une hausse de 15% d’appels vers SOS violence conjugale.
Et malheureusement, ce n’était que la partie visible de l’iceberg car, de nombreuses victimes ne pouvaient rapporter ce qu’elles vivaient, puisqu’elles étaient enfermées avec leur bourreau.
En 2019 Le Québec était la 2éme province la plus touchée par des faits de violence conjugale . De plus, entre juillet et novembre 2020, 42 % des femmes avaient été confrontées à des incidents plus intenses de violence conjugale. C’est dans cette optique que la province a accordé un financement d’urgence de 233 millions de dollars pendant la pandémie.
Malheureusement dans le cas des familles racisées, les données sur la violence conjugale ne sont pas disponibles pour le moment. Ceci à cause de limites telles que les barrières linguistiques, la culture, la tradition, ainsi que la religion qui imposent la loi de l’omerta sur ce type de comportement. De plus, la peur d'être jugé et d'être ostracisé par les membres de la communauté sont des facteurs non négligeables. Par conséquent, la violence conjugale est à la fois normalisée et taboue.
Ainsi, sur le banc des accusés se retrouve la victime, puisque si il ou elle se fait violenter ou insulter c’est essentiellement de sa faute. C’est parce qu’il n’ est assez viril, ou parce qu’elle est une mauvaise femme que la violence doit prendre place.
On comprend qu'il y a une forme de négation de la douleur et de la souffrance, dès lors qu’il s’agit de violence conjugale. Ainsi, même si un bon nombre de facteurs contribuent à exacerber la violence conjugale, il n’en demeure pas moins que rien ne pourra jamais justifier le fait de frapper son partenaire.
Eduquons mieux nos enfants !!!