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Selon un sondage réalisé en 2017 par la fondation Jasmin Roy, 29% des gens racisées venant de la communauté LGBTQ+ avaient du mal à se faire accepter dans leur famille immédiate.
Par ailleurs, les membres racisées de la communauté LGBTQ+ se sentent oubliés au sein même de leur propre communauté dû à la couleur de leur peau. Patricia Jean, directrice générale du défunt organisme Arc-en-ciel Afrique stipule que les membres des communautés racisées expérimentent plus de racisme dû à l'intersection de leur multiples personnalités (couleur de peau, ethnicité, orientation sexuelle, etc). Par ailleurs, une étude de l’Université du Québec à Montréal révèle que les hommes noirs homosexuels sont hypersexualisés dans la communauté gai mais sont rarement considérés comme des partenaires amoureux potentiels.
Cela dit, de nombreux organismes communautaires offrent leurs services à la communauté racisée LGBTQ+ comme AGIR, qui aide particulièrement les immigrants et réfugiés vivant à Montréal. Elle offre ses services et programmes tout en protégeant et défendant les droits légaux, sociaux et économiques de ces gens qui sont doublement vulnérables.