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Le profilage racial consiste à un comportement discriminatoire d’une autorité, tel que la police, sur des individus en fonction de leur origine ethnique, nationalité ou religion.
De nombreux cas de profilage racial ont été signalés dans les dernières années. En effet, selon la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), le nombre de plaintes reçus ayant pour motif le profilage racial est passé de 28 à 76 en trois ans. Ces plaintes comptent plusieurs témoignages comme celui de Mamadi Camara, un ancien chargé de laboratoire de 31 ans qui fut brutalement arrêté en janvier dernier par le policier Sanjay Vig.
Malgré qu’il fut acquitté une semaine plus après sa détention, une enquête conclut que son arrestation était purement basé sur du profilage racial. Néanmoins, les cas croissant de profilage racial ont amenés plusieurs institutions à prendre des pas pour remédier à ce fléau. Par exemple, depuis Juillet 2020, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) exige tous les policiers du SPVM à fournir des informations sur le contexte de leurs interventions tout en mentionnant les faits ayant mené à celle-ci et l’identité ethnoculturelle de la personne en question. D’autres organismes tels que la Clinique Juridique de Saint-Michel se sont mis à disposition pour faire entendre les plaintes des citoyens en organisant, en juin 2020, un évènement où plusieurs personnes victimes de profilage racial ont livré leur témoignage durant 12 heures consécutives.
